#1 Soumission de Charlemagne au CCDMD

Wikipédia a démocratisé la connaissance et Charlemagne veut faire de même avec le matériel didactique. Tout comme pour la célèbre encyclopédie, c'est par un travail collaboratif que nous voulons y parvenir. accueil.docx
ccdmd.docx
Voici une permière ébauche de la demande qui sera soumise au CCDMD au plus tard le 1er mars 2019. Nous allons procéder comme s'il s'agissait d'une réunion formelle. Vous pouvez proposer des amendements ou encore formuler un commentaire. Lorsqu'une proposition sera modifiée significativement, vous pourrez consulter l'ancienne version et les interventions qui y sont attachées en cliquant sur l'onglet "ancienne version" situé en bas à droite de chacune des propositions.

Pour vos questions, utilis
fac.pptez l'onglet Questions de la barre de menu.

Abréger

Table des matières

  • 1) INTODUCTION


    Nature du matériel à développer: plateforme web

    Présentation de l’auteur

    Enseignant
    Nom : Luc Bouchard
    Discipline d’enseignement : philosophie
    Adresse : …
    Téléphone : 418-679-5412, poste 286
    Courriel : lbouchard@cegepstfe.ca
    Nom du cégep : Cégep de Saint-Félicien
    Directeur des études : Sylvie Prescott
    Répondant du collège :

     

  • 1.1) RÉSUMÉ DU PROJET

    La deuxième phase du projet Charlemagne est une plateforme mondiale d’outils pédagogiques destinés aux étudiants et aux professeurs de tous les niveaux. Il s’agit de rassembler sous un même chapeau l’ensemble du contenu pédagogique qui existe actuellement sur le WEB afin de maximiser son exposition et en même temps de simplifier son accès pour les élèves. Les contributions pédagogiques seront sans contrainte et leur qualité sera évaluée par les utilisateurs, conformément aux principes de l'économie du savoir. Ce lieu de rassemblement facilitera le maillage entre les pédagogues et la plateforme leur offrira un espace de travail virtuel.

    La première phase du projet ne concernera que les cours obligatoires de philosophie. Si l’expérience s’avère fructueuse, elle pourra s’ouvrir à l’ensemble des programmes du collégial ainsi qu’aux autres niveaux de scolarité.

  • 2) CLIENTÈLE VISÉE POUR LA PHASE 1

    A ) Programme d’études : Formation générale, philosophie (pour la phase 1)

    B) Compétences : à complèter

    C) Clientèle collégiale cible 

    Contexte d’utilisation du matériel :
    a) Pour les professeurs, à la préparation de cours et comme une banque d’outils pour les centres d’aide en philosophie
    b) Pour les étudiants, à la compréhension de la matière

    Nombre d’élèves inscrits : plusieurs milliers

    Autre clientèle potentielle : étudiants de cours de philosophie sous le régime pédagogique français

  • 3) PERTINENCE DES BESOINS ET OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DU PROJET

    A) Problématique et justification du projet par rapport au matériel existant.

    ET

    B) Les objectifs

     

    La plateforme sera pleinement fonctionnelle lorsqu’elle sera reconnue mondialement et incontournable quant à la diffusion d’outils pédagogiques et au travail collaboratif. On pourra alors s’attendre aux effets suivants sur les problématiques soulevées.



    Note de l'auteur : La partie 4-1, les objectifs, est incluse à même la partie 3.

     

  • 3.1) PROBLÉMATIQUE 1

    Pour la phase 1 (spécifique à la philosophie)

    Il existe peu de sites web de référencement d’outils pédagogiques pour la philosophie.

    1. Lestextes.com : une cinquantaine d’extraits avec une brève présentation
     
    2. Boulevard Socrate : En construction depuis 2015, le CEEP nous a informé cet automne que le projet va aboutir prochainement.

    En utilisant la plateforme commune de blogs Tumblr, le développement de Boulevard Socrate sera  limité par son hébergeur. Il ne sera pas possible de modifier le site en fonction des besoins spécifiques reliés à sa finalité.

  • 3.1.1) OBJECTIF 1

    Charlemagne est conçu spécifiquement pour accomplir sa mission.  Tout le site converge, sciemment, à simplifier l'accès aux outils pédagogiques. C'est seulement en étant propriétaire de la plateforme que nous pourrons, par exemple,  inclure l'intelligence artificielle aux requêtes des étudiants ou encore fabriquer un robot professeur.

  • 3.2) PROBLÉMATIQUE 2

    La création d’outils pédagogiques, particulièrement ceux utilisant les tic, exige beaucoup de temps. Dans un contexte où la tâche des professeurs a tendance à s'alourdir, il serait plus que souhaitable que les enseignants puissent profiter du meilleur de leurs confrères. 

  • 3.2.1) OBJECTIF 2

    Une plateforme avec une abondance d'outils pédagogiques permettra aux professeurs de choisir ce qui leur convient et l’évaluation des utilisateurs leur donnera une bonne idée de leur qualité. Ainsi, moins de temps sera consacré à la création d’outils pédagogiques et plus à d'autres choses, comme l'encadrement.

  • 3.3) PROBLÉMATIQUE 3

    La validation d’un outil pédagogique peut prendre quelques années. C’est suite aux examens sommatifs que l’on peut véritablement estimer son efficacité et à la condition d’avoir eu un nombre suffisant et représentatif d’étudiants. Il faut généralement quelques sessions pour peaufiner une innovation personnelle avant qu’elle ne remplisse pleinement ses promesses.

  • 3.3.1) OBJECTIF 3

    Charlemagne permettra un travail collaboratif. Le développement d'un outil pédagogique est un jeu de dialectique et plus nous sommes nombreux à y participer, plus les résultats sont probants. Par exemple, un même examen distribué par plusieurs professeurs de différents cégeps pourra être l'objet de discussions constructives.

  • 3.4) PROBLÉMATIQUE 4

    Pour les professeurs, les moyens actuels de diffusion de leurs outils pédagogiques sont peu efficients. En créant un site WEB ou en publiant une vidéo sur Youtube, l’outil sera égaré dans un moteur de recherche qui n’est pas approprié à la requête de ceux qui en ont de besoin. Avec les plateformes de référencement actuels, soient par exemple Profweb(1), le CCDMD ou encore Allô prof, il n’est pas possible pour les professeurs de soumettre directement leurs outils.

     
    (1) Profweb reconnait ce problème dans son plan stratégique 2015-2020, p. 8 : La multiplicité et la granularité des informations et des ressources disponibles présentent un défi particulier pour l’utilisateur, et potentiellement plusieurs opportunités pour Profweb. Il serait possible de travailler à l’agrégation d’informations et d’outils pour créer des dossiers regroupant un ensemble de ressources.

  • 3.5) PROBLÉMATIQUE 5

    Il existe plusieurs sites de référence d’outils pédagogiques, multipliant ainsi le nombre de requêtes de recherche pour les étudiants. C’est sans compter les outils qui ne sont pas référencés sur ces sites spécialisés comme Youtube.

  • 3.5.1) OBJECTIF 5

    La grande majorité des outils seront sous un moteur de recherche spécialisé à cet effet. Ainsi, il sera plus rapide et plus facile de trouver ce qui convient parfaitement. À moyen terme, le premier réflexe d'un élève ou d'un parent face à une difficulté scolaire sera de consulter Charlemagne.

  • 3.6) PROBLÉMATIQUE 6

    Le maillage entre professeurs de différents cégeps est laborieux. Qui sont ceux intéressés à travailler avec moi sur un objet précis? Comment les rejoindre et collaborer avec eux?

  • 3.6.1) OBJECTIF 6

    Charlemagne sera le carrefour de la pédagogie. Cette concentration inouïe de professeurs facilitera le maillage entre les bonnes personnes à un projet de recherche. C'est comme un Linked mais pour la pédagogie.

     

  • 3.7) AUTRES CONSIDÉRATIONS

    Charlemagne a pour mission de démocratiser les outils d’apprentissage et de développer une culture du partage. L’usage de plus en plus répandu des TIC exigent des logiciels qui risquent d’être sous l’emprise de l’entreprise privée (1). Comme ces derniers peuvent être multipliés et diffusés à un coût nul, il serait beaucoup plus rentable pour le gouvernement qu’il les créer et les distribue gratuitement. Par exemple, un logiciel en réalité 3D portant sur les atomes, payé par notre gouvernement, pourrait être utilisé par l’ensemble de la communauté francophone et vice versa. Comme le Québec est minoritaire dans la francophonie, on peut s’attendre à un retour plus qu’avantageux de ce partage.
     
    Il y a présentement des millions de dollars d’outils pédagogiques qui dorment dans les tiroirs des professeurs. C’est une véritable mine d’or qui doit être exploitée! Charlemagne est la machine qui permettra d’extraire ce filon afin de le faire briller dans les classes du monde entier.  
     
    Les institutions d’enseignement transitent actuellement de la transmission du savoir à l’attestation de son acquisition. D’ici peu un hologramme pourra nous faire l’école de la première année à l’université (2). Charlemagne s’inscrit sous ce courant en offrant une plus grande autonomie à l’étudiant dans son parcours scolaire.


    (1) Les Presse de l’université d’oxford ont sollicité les professeurs de philosophie de la province pour participer au développement d’outils pédagogiques innovants pour les trois cours de philosophie du cégep. 
     
    (2) http://plus.lapresse.ca/screens/4b4edd84-25e7-4fd1-90a6-9edf399165c7__7C___0.html



     

  • 4) LES OBJECTIFS

    Voir le point précédent.

  • 4.1) ÉLÉMENT DU CONTENU ET APPROCHE PÉDAGOGIQUE

    La plateforme aura trois dimensions. Premièrement comme une banque d’outils pédagogiques de toute nature. Deuxièmement comme une vitrine pour les sites pédagogiques qui ne voudront ou ne pourront pas s’intégrer à la plateforme. Finalement comme un lieu de collaboration entre les pédagogues à la conception d’outils pédagogiques.
     
    La plateforme sera utile aux professeurs si elle leur permet d’améliorer la qualité de leur enseignement plus qu’avec d’autres moyens. Elle sera utile aux étudiants si elle leur permet de trouver le bon outil plus rapidement qu’avec d’autres moyens. Idéalement, des algorithmes d'intelligences devraient accompagner ce dernier.
     
    La conception et les ajustements de la plateforme seront réalisés en étroite collaboration avec les utilisateurs afin de répondre au mieux à leurs besoins. Finalement, la plateforme doit un logiciel libre pour être cohérent avec le partage que nous exigeons de nos collaborateurs.

  • 3.4.1) OBJECTIF 4

    Charlemagne permettra aisément à quiconque de soumettre ses outils didactiques. Les micro-contributions, par exemple une page d’exercices, pourront s’avérer pertinentes en s’intégrant à un ensemble. Ainsi, chaque professeur pourra diffuser aisément ce qu'il fait de mieux. Par analogie, un blog de 300 mots sur l'histoire de la pizza toute garnie tombera dans l'oubli mais ce même texte, intégré à d'autres concernant le même objet, trouvera toute sa pertinence. Vous aurez devinez ici Wikipédia.

    Une fois que Charlemagne aura réussi avec les cours de philosophie d'autres disciplines pourront se joindre à nous. Il sufira alors de suivre le même modèle et en une journée la structure sera prête à accueillir le matériel des professeurs et à permettre aux élèves à parfaire leur formation.

  • 5) PERTINENCE DU MÉDIA

    Par rapport à l’état actuel, Charlemagne présente deux différences majeures. Elle affirme vouloir être une plateforme mondiale et dont les contributions sont directes, c’est-à-dire sans vérification par une autorité.
     
    Une plateforme unique présente plusieurs avantages. Premièrement, le coût d’une plateforme est moindre. Deuxièmement, le matériel didactique est plus facile d'accès ce qui rend leur recheche plus fructueuse. Troisièmement, le maillage entre professeurs présentant les mêmes intérêts est plus facile. Quatrièmement, il est  raisonnable de croire que le reste de la francophonie produit plus d’outils de qualité que nous. Ce dernier point rejoint d'ailleurs indirectement le but d'un mandat du  CCDMD qui est la traduction de matériel didactique.  Cinquièmement, permettre à tous d’ajouter des outils pédagogiques sans vérification augmente, accélère, simplifie et réduit le coût de la mise en ligne de ceux-ci. En ce qui concerne leur qualité, le jugement par les pairs et les dénonciations devraient faire le travail. Il est toujours possible d’engager une équipe d’experts afin de les évaluer.

    Charlemagne se distingue du E-Campus.

    Le E-campus a pour objectif de « notamment de regrouper dans un campus virtuel l’ensemble de l’offre de formation à distance des cégeps et des universités québécoises et de favoriser les partenariats entre ces établissements. »
     
    Les cours en ligne propose un parcours logique d’apprentissages qui conduit à but. Charlemagne propose une banque d’outils d’apprentissage.
    Les cours en ligne offrent la supervision d’un professeur. Ce n'est pas le cas de Charlemagne
    Les cours en ligne offre une certification. Ce n'est pas le cas de Charlemagne
    L’accès aux outils pédagogiques sont payants pour la plupart des cours. Ce n'est pas le cas de Charlemagne
     
     
    Le e-campus et Charlemagne peuvent être complémentaires. Une institution pourrait proposer une suite d’apprentissages dont elle est elle-même l’auteur sur Charlemagne. Ensuite, ceux qui veulent une certification de ces apprentissages devront débourser un montant à l’institution et bénéficieront en plus d’une supervision.

     

  • 6) FAISABILITÉ DU PROJET

  • 6.1) CONDITIONS DE RÉALISATION

    On peut adresser les mêmes critiques à Charlemagne qu’à Wikipédia. Or Wikipédia existe, pourquoi pas alors Charlemagne? Les conditions de réalisation sont nombreuses et deux d’entre-elles seront traitées ici.  
     
    Obtenir la masse critique

    La clé de voûte est d’obtenir la masse critique d’utilisateurs qui fera en sorte que fatalement tout ce qui sera produit sera diffusé sur Charlemagne. C’est le même principe que Wikipédia ou Facebook qui tire sa force du nombre de ses utilisateurs.

    Le champ d’action visé pour ce premier pas sont les cours de philosophie. Les professeurs sont nombreux et il n’y a pas de plateforme dédiée à leurs outils pédagogiques. Nous avançons donc en terrain vierge. Il est raisonnable de croire qu’un nombre suffisant de professeurs seront intéressés à partager leur savoir. Premièrement ils seront rencontrés personnellement par un promoteur de Charlemagne. Il faut qu’ils réalisent qu’en s’investissant dans le projet il participe à la démocratisation de l’acquisition de la connaissance. Par analogie avec Wikipédia, il ne s’agit pas d’écrire un article savant mais d’être un encyclopédiste. Deuxièmement, il n’est pas nécessaire que tous y participent. Sur les quelque 1000 professeurs de ce cours obligatoire, un taux d’implication de 5% serait amplement suffisant pour constituer une banque significative d’outils. Troisièmement, les professeurs qui publieront leurs outils recevront des commentaires de leurs pairs et pourront améliorer leur propre enseignement. Finalement, la motivation peut être d’un tout autre ordre, comme l’altruisme ou la reconnaissance publique.

    Pour devenir une plateforme mondiale, le gouvernement du Québec devra donner l’exemple et commencer par rendre gratuit les outils qu’il a lui-même payé pour. Je pense entre autres à Priim@ (1). Ce logiciel prépare les postulants au titre d’infirmière à l’examen de l’Ordre. Financé par le gouvernement au coût de 600 000$ (2) il est sous la responsabilité des Cégeps de Jonquière et Chicoutimi ainsi que de l’UQAC. Ce magnifique outil d’apprentissage est disponible pour la somme de 199$. Ce déboursé constitue un frein à plusieurs candidats qui vont ainsi se priver d’un moyen qui aurait pu les rendre meilleurs pratiquants. 
     
    Imaginons maintenant que le gouvernement rende gratuit Priim@ et qu’il en fasse la promotion à l’international. C’est une foule d’infirmières, graduées ou en voie de l’être, de France et d’ailleurs, qui utiliseront l’outil et plébisciteront en même temps notre programme d’études et notre province. Dans le contexte de pénurie de ce corps d'emploi, cette promotion à l'internationale serait plus que bienvenue. Multiplions ensuite l’exemple par 10 ou même par 100, soit 60 millions de dollars. Il y a un moment où la fierté nationale des autres pays va rentrer eu jeu et ils vont eux-mêmes offrir des logiciels de grande qualité qui pourront nous être utiles. Peut-être que je rêve en couleur mais on n’a absolument rien à perdre, à moins que l’on considère que la production d’outils pédagogiques de grande qualité et gratuits soit un mauvais investissement.  

     

    Ressources suffisantes

    Idéalement, il faudrait libérer le responsable du projet à temps plein une année complète et lui octroyer les fonds nécessaires à ses déplacements et aux dépenses de programmation.

    (1) https://www.neomedia.com/saguenay-lac-st-jean/actualites/actualites/263801/les-futures-infirmieres-pourront-dorenavant-se-preparer-a-lexamen-de-lordre-en-ligne
    (2) https://www.le-formateur.com/programmes-et-cours/liste-complete-des-cours-et-formations-offerts/programme/priima/priim.html

  • 6.2) DURÉE ESTIMÉE DU PROJET

    Étape 1 (3 mois)

    a) Former une équipe avec des compétences en programmation, en  en intelligence articifielle et en moteur de recherche.

    b) Recensement de tout ce qui existe comme plateforme d'outils pédagogique.

    Un partenariat avec une plateforme existante (Prof web, ccdmd, Allô prof ou une autre). Leur mission est compatible avec Charlemagne et ils ont déjà une expérience en ce qui concerne la classification des outils pédagogiques. Il est envisageable d’utiliser leur plateforme et simplement ajouter les extensions nécessaires.

    c) Explorer les autres plateformes qui pourraient correspondre à nos besoins.

    d) Création d'une version bêta

     
    Étape 2 (9 mois)

    a) Plébisciter le projet par entre autres par une tournée des départements de philosophie de la province.

    b) Mise à l’essai de la plateforme.

  • 6.3) DROITS D'AUTEURS

    La plateforme web Charlemagne est un site d’hébergement. À ce titre, elle n’est pas responsable de ce qui est déposé par ses contributeurs jusqu’à ce qu’elle soit informée d’un contenu problématique. Les fonctions de dénonciation et une prompte réaction suite aux plaintes suffira à remplir les obligations légales liées aux droits d’auteurs.

     

  • 6.4) AUTRES SOURCES DE FINANCEMENT

    Les contributeurs à Charlemagne sont des bénévoles et non des porte-parole d’une entreprise. Il serait indécent que l’usage de la plateforme transforme ses utilisateurs en consommateur ou en promoteur d’intérêts privées. Ainsi, on doit exclure la vente de données, la publicité ou un partenariat promouvant une organisation privée. On doit aussi exclure le recours à des intérêts privés pour le développement de l’intelligence artificielle nécessaire à la convivialité du site pour ces mêmes raisons (facilité pour l’étudiant de trouver rapidement le bon outil (1)).
     
    Ne reste comme financement que celui des gouvernements des pays francophones ou celui d’organismes à but non lucratif.


    (1) L'universités McGIll a des fonds de recherche pour le développement de l'intelligence artificielle.

  • 7) APPUIS AU PROJET

    Plus de personnes et d'organismes appuiront le projet Charlemagne, plus ce dernier sera susceptible d'être accepté par le CCDMD.

  • 7.1) APPUIS D'ORGANISATIONS

    Étape 1: rédiger une lettre en se basant sur ce modèle:

    Date : [...]
    Département  : [...]
    Collège (organisation) : [...]

    Je, soussigné, XX, atteste avoir porté à l’attention du
    département que je représente le projet de Luc Bouchard, intitulé Charlemagne.


    Le matériel didactique proposé sera pertinent dans le cadre
    du ou des cours (préciser le numéro et le nom), qui traitent de la
    compétence sur laquelle porte le projet.

    Le [votre organisation] recommande la réalisation de ce matériel,
    qui sera utilisé pour les raisons suivantes :

    (Énumérer les raisons après la lecture des points suivants :
    3. Pertinence des besoins ; 4. Qualités pédagogiques ;
    5. Pertinence du média)

    Signature (obligatoire)
    Nom en lettres moulées (obligatoire)
    Collège(organisation) :  BBB
    Je, soussigné, XX, atteste avoir porté à l’attention du
    département que je représente le projet de YY, intitulé ZZ.


    Étape 2: Envoi de la lettre d'appui

    Je dois être informé de votre appui le 26 février et recevoir votre lettre d'appui au plus tard le 10 mars.

    a) Par courriel au : lbouchard@cegepstfe.ca

    b) Adresse postale

    Cégep de Saint-Félicien
    À l'attention de Luc Bouchard, philosophie
    1105 boulevard Hamel, C.P. 7300
    Saint-félicien, Québec
    G8k 2R8

    Étape 3 : (facultatif)

    Par le bias d'un amendement, publiez le texte de votre lettre d'appui.

  • 7.2) APPUIS INDIVIDUELS

    Utilisez l'onglet amendement et dites-nous pourquoi vous appuyez le projet.

  • 7.3) APPUIS INTÉRESSANTS

    Par le biais d'un amendement, suggérez-moi des organisations pertinentes.
     

  • 8) CURRICULUM VITAE

    Études
     
    1991 – 1993 : DEC en sciences de la nature, Cégep de Saint-Félicien
     
    1993 – 1996 : Bach. En philosophie, Université de Montréal
     
    1996 : Une session complétée d’un certificat en pédagogie collégiale, Université Laval
     
    Emploi
     
    1997 à aujourd’hui : Professeur de philo au Cégep de Saint-Félicien
    2011 à aujourd’hui : Fondateur de Wikigestion
     
     
    Je m’intéresse particulièrement à l’histoire de l’économie, à son fonctionnement et aux principes moraux régissant la répartition de la richesse. Mes ouvrages préférés sur le sujet sont, sans surprise, ceux écrient par des philosophes, comme par exemple Les clés du Futur de Jean Staune ou Le Sale argent de Joseph Heath. J’apprécie particulièrement Rawls dont sa théorie de la justice n’a pas encore su investir le discours public.
     
    En 2011 j’ai fondé une entreprise, Wikigestion, une plateforme de travail collaboratif. Elle permet de réunir des bénévoles à des organisations afin de concevoir des projets complexes. L’expérience acquise lors de cette aventure entrepreneuriale m’a permis de me familiariser avec les exigences reliées à la création d’un site web, dont celle d’une bonne communication avec un programmeur.


     

  • 9) LA PRODUCTION DE MATÉRIEL DIDACTIQUE SOUS L'ÉCONOMIE DU SAVOIR (NON INCLUS DANS LA DEMANDE)

    Le passage de l’économie capitaliste et industrielle à l’économie du savoir est une réalité dont le Ministère de l’éducation doit prendre acte. Cette transition entre les deux systèmes économiques entraîne de nombreux bouleversements dans la manière dont nous produisons et distribuons la richesse. Ce mémoire comparera la production d’outils pédagogiques des deux systèmes économiques et présentera les avantages d’épouser la nouvelle économie. Finalement, j’exposerai un plan d’action afin que la production d’outils pédagogiques sous l’économie du savoir puisse devenir une réalité dans la prochaine année.
     
    La création d’outils pédagogiques d’une économie capitaliste
     
    Les capitaux
    L’économie capitaliste est caractérisée par la nécessité des capitaux à la création de la richesse.  Par exemple, pour démarrer une compagnie de taxi, il faut dépenser une fortune à l’achat de permis, de véhicules, aux entretiens d’embauche, en publicité, etc. La création d’outils. Dans le domaine de l’édition pédagogique, il faut dépenser de fortes sommes pour la création d’outils et leur diffusion : avoir accès à une imprimerie, avoir un éditeur et à une pléiade de vendeurs afin de rentabiliser l’investissement. L’économie du savoir est caractérisée par une certaine indifférence envers les capitaux pour créer la richesse et la diffuser. Le capital initial d’UBER est de quelques centaines de milliers de dollars et cette compagnie vaut aujourd’hui plus de 60 milliards. Serait-il possible de créer des outils pédagogiques et voir à leur diffusion avec un minimum de capitaux?
     
    Les experts
    L’économie capitaliste nécessite de faire appel à des experts reconnus, c’est-à-dire qui ont une reconnaissance officielle de leurs compétences. Ceci s’explique par un coût initial d’investissement si élevé que l’on ne peut prendre le risque de faire appel à des « amateurs » dont l’expertise n’est pas sanctionnée par une autorité reconnue. Dans le domaine du taxi, les chauffeurs sont des experts qui ont une certification reconnue et dont la qualité de leur travail est sanctionnée par un comité composé, lui aussi, d’experts dans le domaine.  Dans le domaine pédagogique, les entreprises font appel à un groupe de spécialistes afin de créer et de valider leur produit. Sous l’économie du savoir, les experts cèdent le pas à des individus « amateurs » qui produisent eux-mêmes la richesse et les consommateurs vont évaluer la qualité du produit. Dans le cas d’UBER, les chauffeurs n’ont pas ou peu de formation par rapport aux professionnels du taxi et ce sont les consommateurs, et non un comité d’évaluation, qui jugent de la qualité du service. Serait-il possible de créer des outils pédagogiques de qualité sans faire appel à des experts reconnus et que ces derniers soient évalués efficacement par les utilisateurs?
     
    Personnalisation de l’offre
    Traditionnellement, l’économie capitaliste et industrielle crée un produit de masse pour les masses. Un produit unique dans sa forme et identique pour tous. Lorsque je fais appel à une compagnie de taxi, C’est un chauffeur un parmi tant d’autres qui vient me rendre service. Dans le monde des outils pédagogique, on offre au professeur un manuel qui sera le même à la grandeur du Québec sans tenir compte des spécificités régionales ou celle des professeurs. À l’ère de l’économie du savoir, on constate que les grandes entreprises vont personnaliser leur offre, c'est-à-dire que le bien ou le service va s’accommoder aux particularités de l’individu. Chacun a son propre forfait de télécommunication, un téléphone intelligent avec un étui personnalisé, etc. Cette tendance a même gagné l’élevage bovin! On ne nourrit plus un troupeau mais bien des vaches particulières avec chacune leur régime « spécial ». Au niveau du taxi, Uber permet au client de choisir son chauffeur et même à ce dernier de refuser un client. Serait-il possible de créer des outils pédagogiques assez souples afin qu’ils puissent s’adapter aux besoins spécifiques des professeurs et des étudiants?
     
     
    Plusieurs pans de notre économie migrent vers l’économie du savoir et cela ne se fait pas toujours sans heurt comme nous pouvons le constater avec Uber. Il est donc pertinent, dès maintenant, d’examiner s’il est possible de produire des outils pédagogiques sous le mode de l’économie du savoir et si tel est le cas d’en évaluer les impacts.
     
     
    Les avantages de ce mode de production par rapport à l’ancien sont nombreux. En voici quelques-uns.

    1- Les outils pédagogiques sont libres de droits d’auteur. Cet aspect est d’autant plus significatif lorsque l’outil est dématérialisé. Un professeur qui « vend » à ses étudiants ses propres notes de cours et ses propres exercices dispensent ceux-ci de l’achat d’un manuel, mais ils doivent tout de même payer pour les photocopies. À l’ère du numérique, le coût de reproduction est de zéro. Zéro.
     
    2- Une rétroaction et un ajustement rapide des outils pédagogiques. La mise au point d’une méthode d’enseignement pour une matière donnée nécessite une période d’essais et d’erreurs. Dans la mesure où d’autres enseignants expérimentent cette méthode,la période d’ajustement est beaucoup plus courte et rapide puisque l’expérience de ce qui fonctionne et de ce qui ne fonctionne pas est partagée « en temps réel ». Sous le mode traditionnel, il faut du temps à l’entreprise pour colliger les rétroactions des enseignants et encore plus pour effectuer les ajustements de l’outil pédagogique, particulièrement s’il s’agit d’un manuel.
     
    3- Les micro-contributions aux outils pédagogiques sont désormais possibles. La moyenne des professeurs sont généralement bons, rarement exécrables et parfois magiques. Un livre de quatre pages sur ce que l’on fait de beaucoup mieux que les autres, quoique pertinent, trouverait peu de preneurs. Toutefois, sur une plateforme internet, cette mince contribution peut être largement diffusée.
     
    4- Des professeurs plus compétents et des didacticiens de moindre qualité. Il est plus facile d’appliquer la pédagogie d’un autre que de créer ses propres outils. Pour améliorer la qualité de l’enseignement, on peut vouloir faire de chaque professeur un spécialiste en didactique ou rendre accessible les meilleurs outils pédagogiques disponibles. La deuxième option est plus efficiente et c’est ce que permet une plateforme mondiale.
     
    5- Des outils pédagogiques qui couvrent l’ensemble des matières. Les entreprises cherchent à répondre aux besoins du marché de manière profitable. Lorsque le nombre de consommateurs est trop faible ou que ces derniers ne sont pas prêts à payer le prix pour que cela soit profitable, le produit n’existe pas.Certains outils pédagogiques pourraient être profitables pour la communauté mais pas pour les compagnies. Rendre possible la création d’outils pédagogique sous un mode collaboratif permettrait de créer ce genre d’outils qui autrement n’existeraient pas.

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