Charlemagne a pour mission de démocratiser les outils d’apprentissage et de développer une culture du partage. L’usage de plus en plus répandu des TIC exigent des logiciels qui risquent d’être sous l’emprise de l’entreprise privée (1). Comme ces derniers peuvent être multipliés et diffusés à un coût nul, il serait beaucoup plus rentable pour le gouvernement qu’il les créer et les distribue gratuitement. Par exemple, un logiciel en réalité 3D portant sur les atomes, payé par notre gouvernement, pourrait être utilisé par l’ensemble de la communauté francophone et vice versa. Comme le Québec est minoritaire dans la francophonie, on peut s’attendre à un retour plus qu’avantageux de ce partage.
Il y a présentement des millions de dollars d’outils pédagogiques qui dorment dans les tiroirs des professeurs. C’est une véritable mine d’or qui doit être exploitée! Charlemagne est la machine qui permettra d’extraire ce filon afin de le faire briller dans les classes du monde entier.
Les institutions d’enseignement transitent actuellement de la transmission du savoir à l’attestation de son acquisition. D’ici peu un hologramme pourra nous faire l’école de la première année à l’université (2). Charlemagne s’inscrit sous ce courant en offrant une plus grande autonomie à l’étudiant dans son parcours scolaire.
(1) Les Presse de l’université d’oxford ont sollicité les professeurs de philosophie de la province pour participer au développement d’outils pédagogiques innovants pour les trois cours de philosophie du cégep.
(2) http://plus.lapresse.ca/screens/4b4edd84-25e7-4fd1-90a6-9edf399165c7__7C___0.html
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